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Dylan Hunter Jackson
HABITANTS DE QUANTICO




CHAPTER ONE •



― Dylan Hunter Jackson, si tu franchis le pas de cette porte, tu ne remets plus jamais les pieds dans cette maison!


Cette célèbre phrase, on a dû tous l'avoir entendu dans un quelconque film bidon, non? Avec les parents en colère, les bras croisés, ainsi que leur enfant qui pour la première fois de sa vie se rebellait, ce qui provoquait cette poussée de colère des deux côtés. Pourtant, c'est ce que l'adolescent de 17 ans vivait aujourd'hui. Les talons sur le pas de la porte, dos à cette si enivrante liberté, trépignant, le regard furieux mais oh combien sérieux, Dylan fixait sa mère qui pointait un doigt rageur dans sa direction, avec en arrière plan son paternel qui pour sa part n'allait probablement pas lever le petit doigt pour retenir la gifle que sa femme préparait pour leur rejeton, ni retenir son fils tout court. En sifflant, fronçant les sourcils, le garçon répliqua, mordant :



― C'est bien pour ça que je vais franchir cette fichue porte, maman!


Encore un pauvre cliché d'un film pour ado américain, la gifle retentit dans toute la maison, provoquant par la suite un lourd silence encore plus oppressant par la tension qui s'accumulait autour de cette scène banale en apparence, mais pas pour cette famille. Dylan, porta sa main à sa joue douloureuse, refusant de baisser la tête comme il l'avait fait depuis toujours. C'était fini tout ça. Il voulait la liberté, alors il l'aurait. Comportement purement enfantin, mais que voulez-vous?



― Ne me parle pas sur ce ton! Et tu restes ici!


Faut croire que maman Jackson n'avait pas l'habitude que son seul fils lui tienne tête. Pour cause, ce dernier n'avait pas eu un tempérament rebelle jusqu'à aujourd'hui. Qu'est-ce qui avait changé, perturbé ce gaillard de 17 ans qui pourtant excellait au lycée et avait des amis? Aucune idée. Peut-être parce que cette si douce liberté lui avait sauté à la figure soudainement, et maintenant il s'y raccrochait, la trouvant probablement beaucoup plus intéressante que cette vie paisible qu'il avait. Oui, c'était probablement ça. S'il savait que ça allait l'emmener beaucoup plus loin qu'il ne l'espérait ...



― Premièrement, j'te parlerais comme je le voudrais, et deuxièmement, tu pourras pas me retenir ici!


Pour bien lui montrer qu'effectivement, à part lui hurler dessus et lui asséner une gifle, elle ne pouvait pas faire grand chose, il fit un pas vers l'arrière, franchissant la fameuse porte d'entrée à l'apparence banale mais qui représentait la liberté pour notre jeunot en manque de sensations fortes.



― Adios!


Sans plus, il tourna les talons et s'en alla, un frisson lui parcourant l'échine. Ça y était, il l'avait fait. Alors que Dylan s'éloignait de la maison familiale où il avait vécu toute sa vie, située à Quantico, il entendit son père tenter de calmer sa mère qui pestait en jurant d'une telle manière qu'il en eut le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Jamais il n'avait entendu sa mère proférer de telles insanités, c'était un signe qu'il avait gagné!

CHAPTER TWO •

Ouais ben sa pseudo liberté ne dura pas très longtemps, comme vous pouvez le deviner. Partit sur un coup de tête, notre adolescent n'avait pas prévu qu'il aurait bientôt besoin d'argent. Ce n'était pas son maigre 20 dollars qui allait faire la route, ça non! Embêté, il dût mettre sa fierté bien au chaud dans un placard, et c'est avec une grimace étampée sur le visage que Dylan retourna chez lui. Il sut tout de suite que quelque chose clochait. Il était aux alentours de 21h, et pourtant, les lumières avant de la maisonnette étaient éteintes. Ayant vécu 17 ans sous ce même toit, Dylan savait parfaitement que ses parents laissaient TOUJOURS les lumières allumées le soir. À moins qu'ils aient décidé de partir en voyage, ce qui était peu probable car ils savaient, eux aussi, que leur garçon rentrerait. De plus leur voiture était là. Soudainement inquiet, l'adolescent piétina sans s'en rendre compte les précieuses pétunias de sa mère pour se rendre en quatrième vitesse jusqu'à la porte d'entrée. Entrebâillée. Se rongeant les sangs, il poussa le battant et vit que la maison était plongée dans le noir. Anormal. Très très très pas normal. À pas de loup, il longea le couloir mais s'immobilisa brusquement, alerté par un bruit. Une voix, plus précisément. Qui venait du sous-sol. Arf, ça avait tout du mauvais film d'horreur.

Toujours très silencieusement, Dylan ouvrit la porte qui menait à la cave. Il y avait de la lumière, en bas. Et des voix. Et des pleurs. Alors qu'il aurait dût appeler la police - ça aurait été plus logique, non? - Dylan continua à descendre. Jusqu'à ce qu'il entende la voix paniquée de sa mère. Ne réfléchissant plus, il déboula quatre à quatre les escaliers pour jaillir dans la cave. Et il fut accueilli gentiment par la crosse du revolver à un homme d'une trentaine d'années. Sonné, l'adolescent s'affala tel un pantin sur le sol. Une main calleuse le saisit par sa tignasse désordonnée, et il sentit, à moitié aveuglé par la lumière, le canon de l'arme qui lui chatouillait la joue.



― Le fils prodigue est rentré au bercail fit une voix pas très commode. Le tueur ignora les cris de terreur de la femme, s'amusant de voir la frayeur de l'adolescent alors que celui-ci ne voyait toujours pas le visage de leur agresseur.


Dylan n'entendait plus les voix, toute son attention était focalisée sur l'arme pointée sur sa tête. Il le sentait se promener de sa joue à sa nuque, alors que l'homme s'amusait à voir les réactions des parents au moindre de ses gestes. C'est alors que des sirènes de police se firent entendre. Sauvés! Enfin, peut-être pas ... Des voisins que la famille connaissait qui avaient aperçu l'adolescent courir vers la maison avaient appelé la police, poussés par l'instinct que quelque chose clochait. L'homme paniqua, commit l'erreur de ne plus surveiller la femme qui avait un sacré caractère et qui, même ligotée, réussit à donner un coup de pied bien placé et qui fit tomber le tueur, libérant son fils.



― COURS!


Seulement guidé par son instinct de conservation, sans se poser de question, le garçon obéit à ses parents alors qu'il avait décidé qu'il ne le ferait plus il y avait seulement quelques jours de cela. Comme si Satan lui même le pourchassait, Dylan escalada les escaliers, se ruant dehors en se cognant partout. Il entendit en sourdine les coups de feu chez lui. Non non non NON! La tête douloureuse, les pensées confuses, le garçon ne se dirigea pas vers la police qui ne l'avait pas encore vu et qui était sur le point d'arrêter le tueur en série, qui avait pourtant réussi à faire deux victimes ce soir.

Quelques jours plus tard, dans la presse, il apparut une photo de la famille malmenée par le hasard, avec une mention spéciale que l'adolescent n'avait jamais été retrouvé.

Car lui, il courut aussi loin que ses jambes et ses maigres économies le lui permirent.







Dylan a maintenant le fameux don de se foutre dans les pires ennuis qui peuvent exister. Le traumatisme causé par le meurtre de ses parents reste bien présent dans sa tête, et il a la fâcheuse tendance à rechercher un peu trop les sensations fortes, ou plutôt dangereuses. Car non, il ne les évite pas. Il plonge dedans tête première, même! Toujours à la recherche de cette sensation qu'il avait ressenti en sentant le revolver contre sa tempe, il n'en est heureusement pas encore rendu à se droguer. Seul pour se débrouiller, il déteste la plupart des petits jobs qui lui sont offerts, mais se sacrifie pour avoir un peu d'argent pour lui permettre de survivre. Plutôt agressif, Dylan ne désire pas être aidé, et préfère vivre seul. Il évite la plupart des lieux trop bondés, mais heureusement pour lui, on ne s'intéresse pas trop aux adolescents disparus. Sera-t-il sauvé ou perdu à jamais? * touche dramatique héhé *




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❝ DERRIERE L'ECRAN. " Je m'appelle Marie, je suis sur Terre depuis 16 ans et je le vis bien, enfin je crois, je vieillis quoi. J'ai connu le forum sur/grâce à un partenariat, moi et ma mémoire de poisson rouge, je ne m'en rappelle plus. Quoi !? Vous avez pas reconnu ma belle bouille ? Mais c'est Xavier Samuel *.*, un adorable petit nuggets - ou pas - . Bref, mon perso est un inventé. "

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